sexta-feira, 18 de maio de 2007

Babélia

A partir de hoje o Café Babélia instala-se na Cafetaria do CAMJAP. Todos os dias, excepto à segunda-feira, existirá serviço de refeições também à noite. Será um lugar de encontro informal entre criadores e público, aberto a todos, com uma exposição temporária de Fotografia e música.

HORÁRIO:
18 de Maio a 2 de Junho
10h - 17h45 / 20h - 22h
8 de Junho a 1 de Julho, 6, 7 e 8 de Julho
10h - 17h45 / 20h - 01h

5 comentários:

Anónimo disse...

E ha novidades culinarias?

Anónimo disse...

Bom dia, Parabéns por ontem!
A IPL deve estar roidinha de inveja. Niguém se lembrou dos Museus....

Anónimo disse...

E a Alberta Marques RTP2 , meu Deus, fazia-lhe bem sair um pouco, ver o mundo, mudar de sorriso...

Anónimo disse...

HOJE n' O Forum do Mundo
Mehdi Belhaj Kacem


"événement"

( ...)
R.B : Concernant le concept d'événement, pourquoi poser ce lexique d'absolu/relatif ? Qualifier un événement d'absolu, cela ne risque-t-il pas de nous ramener à la parousie eschatologique, que tu récuses ? Et pourquoi ne pas appeler l'événement relatif "simulacre", tout simplement ? Simple question lexicale, mais qui a son importance.
M.B.K : Je ne sais pas, c'est compliqué... En réalité, il y a plusieurs types d'événements. Par exemple, si on considère la rencontre amoureuse pour un événement, la dialectique de Badiou se tient, parce qu'il s'agit de rester fidèle à cet événement. Même malgré toi. Même si tu le trahis incessamment, ou que tu craches sur ton ex à n'en plus finir. Ça prouve que tu es fidèle, malgré toi, à l'événementiel. Je l'ai fait admettre à Badiou, lors de notre rencontre, tout à l'heure. Alors "événement relatif"...mmh...je dirais que Le Pen au second tour, c'est un événement relatif. Mais je parle de tout ça dans La chute de la démocratie médiatico-parlementaire. Personne n'a parlé de ce livre. Peu importe. Je ne demande rien.
R.B : Toujours à propos de l'événement, tu as lancé, comme un slogan : "L'événement est le réel d'une représentation désagrégée".
M.B.K : Ouaip. Voir le World Trade Center. Mais j'avais écrit ça bien avant. Je pense que c'est une bonne définition à apporter à Badiou. Seulement Badiou a une conception très mallarméenne, très négative, de l'événement.
R.B : Hegelienne ?
M.B.K : Non, mallarméenne. Celle du terme évanouissant. Même pas lacanienne. Pour Badiou, l'événement, c'est l'impossible. J'ai écrit dans Society un texte : "L'événement impossible". Pourquoi impossible ? Parce que...
R.B : Parce que réel ?
M.B.K : Ah, j'avais pas pensé à ça ! Tu vois que quand la pensée commence, on s'arrête plus... Quand je dis : "L'événement est le réel d'une représentation désagrégée", là, on est dans le matérialisme. Dans l'ordre de la présentation, ordre de l'appartenance, cela veut dire que ce verre appartient à plus grand que lui, toi, tu appartiens à plus grand que toi, et comme ça à l'infini, mais pas dans un grand Tout. C'est la fameuse thèse matérialiste : Deux ne fait pas Un. Les deux verres ne vont pas fusionner. L'événement, c'est vouloir qu'ils fusionnent : et ça casse. Il n'y a pas de Tout. Le multiple paradoxal, c'est celui qui s'appartiendrait à lui-même. C'est l'événement, pour Badiou. C'est là où je pense qu'il faut introduire le désir. Le réel d'une représentation désagrégée, c'est la volonté de se bouffer. Une bagarre, c'est événementiel, parce que tu as envie de te transapproprier la chose. Tu n'as plus envie de te l'approprier juste par le verbe. Parce que d'habitude, tout pour nous fonctionne dans la représentation. Ce qu'on appelle "possession", justement. Dans un sens matériel, tu es un corps nu. T'es millionnaire, milliardaire, t'as un loft, un truc, mais tout ça, c'est pas une appartenance, c'est de l'ordre de l'inclusion, si on prend le mathème. Laissons le mathème de côté, et disons simplement que c'est une représentation. Qu'est-ce que l'événement ? C'est quand quelque chose arrive (l'amour, par exemple), et il y a collision. T'as envie de bouffer quelque chose, autrement que par la représentation. Après, bien sûr, il faut nuancer. Mais c'est de ça dont je parle dans L'essence n de l'amour. Il y a ce côté positif de l'événement, et puis son revers. Récemment, je me suis aperçu que la névrose était une topique de l'événement. La névrose, c'est quoi ? C'est quand je vais transmettre mon moi idéal et imaginaire à l'idéal du moi, qui est forcément l'Autre. Et badaboum, ça tombe. C'est la névrose.
R.B : J'ai remarqué que tu parlais aussi de "représentation désagrégée" pour la jouissance. Est-ce à dire qu'il y aurait une connivence secrète, une conjonction, entre événement et jouissance ?
M.B.K : Oui !
R.B : Là où il y a événement, ça jouit ?


IRONIE numéro 80, novembre 2002

Anónimo disse...

O projecto e o conjunto de acções, em diversos planos, que erguem "O Estado do Mundo"constituem algo muito especial entre nós,um pólo talvez irrepetível. Assim sendo, tendo sido multiplicadas as origens das culturas e das expressões artísticas em cena, como é possível, que mesmo rotulado com o nome de "Café Babélia", com acesso guiado por panos multicolores, a cozinha do self-service do CAM mantenha e reitere a mesma sensaboria de sempre?